Notre intérêt pour le matériau terre grandit. Avec l’I3D céramique, nous explorons les formes et les usages de la matière que permettent la machine pour tirer parti des caractéristiques thermodynamiques du matériau.
Nous élargissons nos recherches à des solutions adaptées à un usage convivial de l’espace public.
Pour des objets résistants et esthétiques
En parallèle de l’impression 3D céramique, nous nous intéressons aux possibilités offertes par une autre technique à partir de terre crue : le pisé. Cette technique bénéficie de propriétés intéressantes comme l’inertie thermique et la capacité à réguler l’hygrométrie. Ces atouts sont l’occasion d’imaginer des objets volumineux et robustes comme le mobilier urbain. Malgré des formats imposants, le rendu de la terre promet des formes douces et réintroduit des éléments de construction naturels dans l’espace urbain.
Relocalisation économique et durable : de la matière à l’usage
Le pisé présente un autre intérêt : il y a de la terre partout.
Cette disponibilité permet d’envisager de fabriquer ces objets dans les filières de production locales et de réduire les impacts environnementaux liés à l’ aménagement urbain ou plus largement du bâtiment. De plus, le pisé est recyclable et réparable sur le (très) long terme.
Mettre les mains à la terre, apprentissage et collaboration
Comme rien ne vaut la pratique, pour tester nos hypothèses, nous avons mis les mains à la terre ! L’équipe a participé à une journée de chantier aux côtés de 3PCO (coopérative de rénovation écologique) et Rachid Mizrahi (artisan d’art).
Ces 2 experts nous ont d’ailleurs bien aiguillé dans nos réflexions dès la phase dessins. Nous expérimentons sur le site de la Halle tropisme que nous partageons avec Toit de Choix – accompagnés de Grégoire Paccoud de CRAterre – qui fabrique des briques avec cette même terre issue du chantier d’à côté.
Et si le prochain chantier se réalisait avec les habitants du quartier ?